PDO (photo d'orage)


même balcon, un soir d'août, un soir de septembre
noir et blanc et puis couleur
arrêt sur image vidéo, là où le regard se pose
pas facile d'avoir le coup de foudre ...

jour de métro



dedans dehors, tentative d'autoportrait.
PDM (photo de métro)

dehors dedans


un lundi soir... plein lune et nuages qui la censurent...
qu'a t-elle donc à cacher ?

dedans dehors


un dimanche soir, deux jours avant la pleine lune, et je ne peux pas dormir ...
un dimanche soir, entre ciel et terre, trop de lumière...
un dimanche soir, vu dans un miroir...
un dimanche soir...
un soir ...

y'a comme

 un bug dans le ciel aujourd'hui ...



parfois, ici peut être ailleurs...


tout dépend de la manière de regarder


envie d'ailleurs.


mais pour l'instant, c'est ici ...


je me sens floue ...






Etant donné un mur qu’y a-t-il derrière ?

L’absence que l’on imagine en noir et blanc ou en couleur, un tic tac flou, une attente qui respire encore et qui regarde en frémissant, une attente qui respire encore et qui grandit enracinée dans la peau. Est-ce qu’il y a un soleil qui brille par procuration, est ce qu’il y a des nuages abstractions qui se souviennent quand ils se levaient pour crever l’écran en s’accrochant à des battements de cœur. Est-ce que l’on a mal derrière le mur, est ce que l’on pleure, on chante, on rit ? Est-ce qu’il y a des sourires qui permettent de trouver la chaleur perdue, est ce que l’on peut se réveiller et jouir de l’oubli, est ce que le cauchemar vagabonde, est ce que le silence devient illusion. Est-ce que l’âme s’endort si on ferme les yeux jusqu’à errer,  jusqu’à se perdre et tatouer la peau squelette d’un cri qui se concentre de l’autre coté du miroir. Est-ce que de l’autre coté du mur on garde en mémoire le rêve d’un impossible réveil. Est-il possible de se perdre et d’oublier que l’on pouvait voler, que l’on pouvait se voir, s’entendre et être sans s’arrêter ? Est ce que l’on peut sentir sans avoir mal. Ici, de l’autre coté de l’autre coté du mur, les sensations flottent et se perdent. Ici,  de l’autre coté de l’autre coté du mur, on se souvient qu’il est possible de se perdre et de s’accrocher à l’espoir qu’il y a un soleil qui brille des deux cotés. Ici on se demande ce qu’il y a de l’autre coté du mur …
M pour M